LFTP – le blog des étudiants
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En manque – Vincent Macaigne

08/02/2018 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Mathilde Bellin

Du 25 novembre au 22 décembre se jouaient, dans le cadre du festival d’Automne, deux spectacles de Vincent Macaigne : En manque à la Villette, une re-création tirée d’une sortie de résidence à la ménagerie de verre en 2012, et Je suis un pays, sous-titrée Comédie burlesque et tragique de notre jeunesse passée, une création au théâtre des Amandiers à Nanterre.

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The Show must go on – Jérôme Bel

18/01/2018 | By LFTP, CRITIQUES,DANSE,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Camille Jouanest

Le spectacle commence par l’arrivée d’un DJ. Il est seul et il commence à mettre un CD, le plateau reste vide tout le long du morceau. Fin du morceau, le DJ change de disque, et le plateau reste vide ! Quelques spectateurs chantonnent ! Les conventions sont modifiées, renversées avant que le spectacle ne commence. Dans la logique habituelle, au début d’un spectacle, la lumière de la salle se baisse et la lumière sur la scène arrive. Or, là, la scène reste noire. On entend seulement une musique Tonight de West Side Story. La musique provoque instantanément un effet de rassemblement d’une part, car tout le monde la connaît et d’autre part parce son titre Tonight, rappelle qu’on passe une soirée, ensemble, au théâtre, on se rappelle ce que c’est que le théâtre.

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Democracy in America – Romeo Castellucci

05/12/2017 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Clément Duval

De la Démocratie en Amérique, œuvre majeure écrite par Alexis de Tocqueville en 1835, est une analyse profonde du système démocratique américain à travers, notamment, le prisme de la quête perpétuelle de libertés plus grandes. Romeo Castellucci a décidé de s’inspirer de cet ouvrage pour concevoir son dernier spectacle Democracy in America.

Castellucci convoque alors deux axes déterminants dans l’élaboration de la démocratique américaine : l’entrave que peut être la religion face à la démocratie et, la violence sous toutes ses formes, creuset de l’élaboration de ce système politique.

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Trois Soeurs – Timofeï Kouliabine

03/11/2017 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Vincent Breton

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Metteur en scène russe, pièce russe, acteurs russes et langue — des signes — russe. Spectacle totalement muet (à l’exception du personnage de Féraponte, le gardien). Fratrie muette pour une intensité démultipliée.
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Gala-Jérôme Bel

30/10/2017 | By LFTP, CRITIQUES,DANSE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Vincent Breton

Des danseurs amateurs au plateau pour questionner les hiérarchies en art et reposer le problème de « l’égalité des intelligences » de Jacques Rancière dans Le maître ignorant. Fondement : le désir de se produire, plus que celui de bien danser. Être devant une assemblée dans un gala de danse, idée du spectacle professionnel pour les amateurs.
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La mort de Tintagiles – Géraldine Martineau

28/10/2017 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Ivan Márquez

Comment transmettre la puissance d’un symbole tout en laissant place à la pièce? Par quels choix de mise en scène l’on crée ces symboles scéniques ?

Au théâtre de la Tempête se joue La mort de Tintagiles, pièce originellement pour marionnettes écrite par Maurice Maeterlinck en 1894 et mise en scène par Géraldine Martineau. C’est l’une des dernières « pièces pour l’âme » de l’auteur belge.

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Concert de Magma à l’Olympia

04/03/2017 | By LFTP, MUSIQUE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Camille Jouannest

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Fondé en 1969, le groupe Magma fêtait ses 48 ans de carrière à l’Olympia (le 2 et 3 février 2017), accompagné par le Mëtalïk Orkestraah, une formation de trente musiciens de l’école de Didier Lockwood (anciennement violoniste de Magma) et du Pôle supérieur de musique de Paris.

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Le vivier des noms – Valère Novarina

04/03/2017 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE
« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. » Par Vincent Breton 150704_rdl_1464 Que le langage soit. Soit dit. Action de parole, et de toute façon on sait ce qu’on va voir quand le nom de Novarina occupe les places de l’auteur et du metteur en scène. Parce que vous n’en croirez pas vos bouches, il faut qu’un tel texte soit dit pour vivre, par le résonateur vivant de l’acteur.
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Orfeo – Je suis mort en Arcadie – Achache/Candel/Hubert

23/02/2017 | By LFTP, CRITIQUES,MUSIQUE,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Camille Jouannest

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L’Orfeo est considéré comme l’un des premiers opéras de l’histoire de la musique. Basé sur le mythe d’Orphée et Eurydice où le héros grec essaye de sauver sa femme des Enfers, l’opéra est composé d’un prologue et de cinq actes. Le prologue explique le pouvoir de la musique et particulièrement le pouvoir d’Orphée dont la voix était si belle qu’elle réussissait à émouvoir les dieux, charmer les hommes et les animaux. Au moment du mariage, Orphée apprend qu’Eurydice est morte, mordue par un serpent ; il décide d’aller aux Enfers pour la sauver en chantant son amour et la fragilité du bonheur : « Tu se’ morta, mia vita, ed io respiro ? » (Tu es morte, ma vie, et je respire encore ?).

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Une chambre en Inde – Ariane Mnouchkine / Théâtre du Soleil

20/02/2017 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Elsa Toro

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Pour sa nouvelle création au Théâtre du Soleil, Ariane Mnouchkine nous transporte en Inde, dans une chambre à coucher à Pondichéry. L’héroïne, Cornélia, en chemise de nuit, est terrassée par l’angoisse : assistante du grand metteur en scène Constantin Lear, qui, fou, s’est enfui, elle doit, seule, monter un spectacle qu’attendent impatiemment les représentants de l’Alliance Française, sous peine de rembourser leur généreuse subvention. En proie au doute, elle reçoit les visites, tantôt bienheureuses tantôt cauchemardesques de nombreuses figures théâtrales du monde ainsi que des conflits qui agitent la planète.

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Jeanne au bûcher – Castellucci

05/02/2017 | By LFTP, THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Hubert Girard

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En s’attaquant à l’oratorio de Claudel, mis en musique par Honneger, Romeo Castellucci le rend finalement plus mystique que son sujet… C’est une Jeanne entre l’homme et la femme, entre la sorcière et la vierge, la sainte et l’hystérique qui se présente au tribunal qui la condamne hypocritement.
Le rideau s’ouvre sur une salle de classe des années 50, et un groupe de filles en uniforme. Un homme vient, après leur sortie, nettoyer les tables et ranger dans un silence pesant les boulettes de papier et les chaises déplacées. Il semble porter, dans une solitude désespérée, le poids du monde. Mais un néon défaille et grésille, et avec lui cet homme / Jeanne. Le / la voilà renversant violemment les tables et les chaises, déchirant les affiches, balançant par terre le tableau noir, bouleversant l’espace comme on imagine la petite Jeanne de treize ans qui entend pour la première fois des Voix d’en-haut l’incitant à sauver la France…

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DJ set (sur)écoute et Shock Corridor : Mathieu Bauer et le rythme du théâtre

26/01/2017 | By LFTP, Analyse,MUSIQUE,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Ivan Márquez

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Directeur du Centre Dramatique National de Montreuil depuis 2012, Mathieu Bauer présente en cette saison 2016-2017 deux créations qui continuent son travail d’exploration autour du pouvoir narratif du théâtre et de la musique. D’une part, le spectacle DJ Set (sur)écoute a été présenté pour la première fois en décembre 2016 dans le cadre du festival Mesure pour Mesure dédié au théâtre musical. Sorte de concert-conférence théâtralisée, ce spectacle adresse de grandes questions philosophiques, sociales et artistiques sur la musique et sur l’écoute au sens large. En puisant dans des textes théoriques et poétiques d’auteurs aussi variés que Peter Sandy, T. A. Adorno, Nietzche, ou Luigi Russolo ; et des références musicales allant de Purcell à Stromae, Mathieu Bauer poursuit son travail entamé avec Please Kill Me et The Haunting Melody : celui de faire de la musique le protagoniste et de lui donner une consistance scénique.

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L’hôte – Zero Visibility Corp. / Ina Christel Johannessen

20/12/2016 | By LFTP, CRITIQUES,DANSE
« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. » Par Vincent Breton erik-berg-624x413 « Les villes y naissaient, brillaient, puis disparaissaient ; les hommes y passaient, s’aimaient ou se mordaient à la gorge, puis mouraient. Dans ce désert, personne, ni lui ni son hôte n’étaient rien. Et pourtant, hors de ce désert, ni l’un ni l’autre, Daru le savait, n’auraient pu vivre vraiment. » écrit Camus dans la nouvelle éponyme de ce spectacle, par la compagnie norvégienne déjà riche d’un catalogue d’une vingtaine de performances, dirigées par la chorégraphe Ina Christel Johannessen. Voilà qui donne le ton pour une prestation pour 10 danseurs qui prend à la fulgurance sa luminosité, sa violence et son insaisissabilité. À l’instar de la fuite opérée par Daru, loin des questions morales et politiques que soulève l’accueil de cet hôte imposé, les danseurs fuient leur propre corps, leur propre espace, veulent à tout prix mettre en questionnement leur contour : où s’arrête mon corps, où commence celui de l’autre ? Peut-on nier l’existence de l’autre ? Peut-on nier sa propre existence corporelle dans l’espace extérieur qui est aussi l’espace intérieur ? Comment s’étendre et vibrer autrement que par une définition statique, anatomique, encéphalique ? Repenser une topologie non plus tridimensionnelle mais cinétique, kinétique diront les danseurs, abolir les frontières en prenant cruellement conscience de leur existence.
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Exposition MMM – Matthieu Chedid X Martin Parr

14/12/2016 | By LFTP, exposition,MUSIQUE,Photo

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Amandine Fluet

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Commandée en 2015 par les Rencontres d’Arles, l’exposition bénéficie d’une seconde vie à la Philarmonie de Paris. A peine entrés, on plonge dans un grand bain pop entremêlant les photographies  de Martin Parr, photographe britannique renommé, et des compositions musicales de Matthieu Chedid, a priori moins renommé, puisque le premier ne connaissait pas le second avant cette collaboration.

Matthieu Chedid a choisi 500 photographies dans le fonds que Martin Parr lui a mis à disposition, regroupées par obsessions du photographe (appareils photos, coiffes, animaux, textes…), projetées en vidéos, ou exposées directement, et déclinées en neuf pistes sonores, dans laquelle un instrument différent a la part belle. Chaque instrument est inscrit au mur et correspond à un pan de « l’âme de l’artiste » : le piano pour le « climat classique », la guitare pour le « côté punk », le zheng pour l’exotisme, le synthétiseur pour le « mauvais goût ultime ».

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Timon/Titus – David Czesienski / Collectif OS’O

14/12/2016 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Vincent Breton

oso_photo_pierre_planchenault-7788 Timon d’Athènes et Titus Andronicus sont des tragédies de Shakespeare que personne n’a lues, comme ne manque-t-on pas de nous le rappeler en introduction, avec un résumé pour le moins difficile à ingérer de la seconde, la première étant exploitée plus tard. Un mot, d’abord, de la dramaturgie, surprenante et vive. Le spectacle traite de la question de la dette, qu’elle soit matérielle ou morale, individuelle ou collective, à l’aide d’un débat assumé comme public entre des personnes non précisées mais dont les opinions politiques sont rapidement identifiables, entrecoupé d’une histoire familiale macabre d’héritage : quatre enfants se retrouvent dans le château familial pour ouvrir le testament de leur père, mais les choses tournent mal lorsque ses deux enfants cachés viennent d’une part réveiller les tensions internes à la fratrie, et d’autre part contrarier la succession.
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Wycinka Holzfällen (Des arbres à abattre) – Krystian Lupa.

14/12/2016 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Vincent Breton

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« Pendant toute la durée d’un long souper, nous nous retrouvons assis en compagnie d’un tel épouvantail de l’art viennois, en compagnie d’un de ces pseudo-artistes pervers, comme nous en rencontrons encore et encore par centaines dans cette ville, et comme nous en connaissons par centaines ». Voilà une description, par Thomas Bernhard lui-même dans son roman, tout à fait exacte de ce qui est proposé au public par Krystian Lupa dans la mise en scène de ce texte. On ne se rend compte qu’au bout de plus de quatre heures de spectacle de ce que l’on vient de vivre : l’une des soirées les plus ennuyeuses à laquelle on se soit jamais rendu.
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L’opéra de quat’sous – Wilson/Berliner Ensemble

14/12/2016 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Ivan Marquez

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L’histoire et le répertoire du Berliner Ensemble ne peuvent être dissociés de l’œuvre de Brecht. Le dramaturge, metteur en scène et théoricien de théâtre le plus important du XXème siècle en Allemagne a créé cette troupe pour mettre en avant sa vision engagée de l’art. En 1928, vingt ans avant la fondation officielle de la troupe, Brecht créa L’opéra de Quat’ Sous au Theater am Schiffbauerdamm (l’actuelle salle du Berliner Ensemble). Monter cette pièce emblématique avec le Berliner Ensemble au XXIème siècle implique une charge et une responsabilité artistique et historique indéniables. Cette responsabilité fut confiée en 2009 à Robert Wilson. Ceci est le fruit d’une collaboration entre Wilson et le Berliner Ensemble qui date depuis 1998 et qui n’a cessé de s’intensifier. Cette mise en scène permet à la troupe berlinoise de se réinventer et de se moderniser, tout en restant au plus proche des valeurs artistiques qui la fondent. Roger Planchon disait d’ailleurs qu’« après Brecht, l’œuvre la plus impressionnante est celle de Robert Wilson […] Il prouve qu’on peut faire des images qui ne soient pas ridicules par rapport à la peinture».

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Le Cahier noir – Olivier Py

28/11/2016 | By LFTP, THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Vincent Breton

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Érotiser le monde pour échapper à son assommante trivialité, à sa laideur et pour le transcender, ou davantage se transcender. C’est ainsi qu’Olivier Py motive son texte, écrit à 17 ans. Pris en comparaison d’autres dispositifs scéniques du metteur en scène, celui-ci fait mouche par sa simplicité : une faible jauge, du mobilier noir générique tel qu’on le trouve dans n’importe quelle salle de répétition, des rangées de projecteurs baignant le plateau dans une lumière blanche, et trois acteurs, dont un jouant Olivier Py, personnage principal de son propre roman. Des deux autres, l’un joue les fantasmes amoureux de Py à cet âge dans cette petite ville de province : un ami des parents, motard veuf, le « Prince » trouvé dans les égouts, et un architecte dominateur. Le deuxième joue l’ami de Py, celui qu’il trouve toujours si désespérément bas de plafond, grenouille de bénitier amoureuse d’Olivier.

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The fountainhead – Ivo van Hove

28/11/2016 | By LFTP, THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Vincent Breton

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Adaptation du roman éponyme d’Ayn Rand, publié en 1943, cette mise en scène du metteur en scène des Damnés (en ce moment à la Comédie-Française), adopte une esthétique très réaliste, au sens où on ne voyage pas beaucoup. Comme le souligne van Hove, le rapport avec le public est très classique, bien que la scénographie soit, sur un certain nombre de points, originale. Notamment, la régie est sur scène, dans une verrière à jardin, et tout le fond de scène est occupé par la production musicale :  percussions en tous genres, claviers, oscilloscopes, et autres générateurs d’ondes sinusoïdales. Le reste de la scène est utilisé avec parcimonie. : une table d’architecte par-ci, un bureau de rédaction par-là, un drap sur le sol pour représenter le lit.

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A floresta que anda – Christiane Jatahy

21/11/2016 | By LFTP, CRITIQUES,THEATRE

« Parce que nous sommes acteurs de théâtre et acteurs aux théâtres, parce que nos passions sont à la fois sur la scène et devant la scène, ici suivent des pensées d’acteurs (jeunes créateurs en « exercice ») et de critiques de théâtre (jeunes spectateurs en « exercice») en formation au LFTP. »

Par Elsa Toro

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Après « Julia » (d’après mademoiselle julie de Strindberg) en 2014 au 104 et « What if they went to Moscow » l’an dernier à la Colline, Christiane Jatahy clôt sa trilogie avec cette échapée dans l’univers de MacBeth.

Conçu comme un vernissage d’art contemporain, le public est invité à déambuler entre les installations vidéos donnant la parole à de jeunes brésiliens victimes de violences policières et y croise Julia Bernat la comédienne fétiche de Jatahy, très jeune Lady macbeth qui semble déjà aux prises avec la folie.

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